Les îles sous le vent sont le paradis de la navigation ; après Tahiti, c’est dans ce groupe d’îles que l’on trouvera le plus de bateau.

 

 

Raiatea est la deuxième île de l’archipel de la société après Tahiti ; toute l’activité économique y est regroupée ; c’est d’ailleurs dans cette île (et uniquement dans cette île) que l’on peut louer un voilier ; c’est aussi un très bon endroit pour caréner son bateau avec des petits magasins d’accastillage et des professionnels qui pourront vous aider.

 

     3 locations de bateaux : Sunsail, Tahiti Yacht Charter et Moorings

     2 chantiers de carénage : Raiatea Carénage Service et Chantier Naval des Iles.

Le ravitaillement se fait au petit dock de Uturoa, au cÅ“ur de la ville : eau, gasoil, banque et supermarché juste en face. L’accès est gratuit et en théorie limité à 48 heures. Attention au vent d’est qui peut vous bloquer dans ce mini port en demi cercle.

Juste à coté, un peu plus à l’ouest, se trouve la marina d’Uturoa (Uturaerae) et la marina d’Apooiti qui possède des corps mort appartenant aux sociétés de locations : Moorings et Tahiti Yacht Charter que l’on peut utiliser en demandant l’autorisation par VHF.

A l’Est de Raiatea, la baie de Faaroa abrite la base de location Stardust avec là aussi la possibilité d’utiliser leur corps mort (le premier jour est gratuit) ; outre l’excellent abri de cette baie, l’intérêt de cette escale est de remonter la rivière en annexe sur plus d’un kilomètre avec au final une baignade en eau claire : fantastique !

 

 

Tahaa est l’île d’en face qui partage le même lagon avec Raiatea. Si Raiatea n’offre que peu d’intérêt pour la navigation, le tour de l’île de Tahaa à la voile est un régal.

Tahaa est ‘l’île vanille’ et son lagon offre une quantité incroyable de mouillage, surtout si le tirant d’eau du bateau est faible. Attention cependant aux fermes perlières, en grand nombre dans le lagon et dont les propriétaires n’aiment pas que l’on s’y approche de trop près. Le guide de navigation de la Polynésie et les cartes marines de sociétés de locations de bateaux donnent un bon aperçu des possibilités de mouillage.

  

 

 

 

Bora Bora est l’île mythique où tout le monde veut aller ; décrite comme la ‘perle du pacifique’ elle est aujourd’hui surexploitée par le tourisme de luxe.

Certes le lagon est beau, le relief de l’île aussi, mais les hôtels de luxe ont tout envahi avec leurs bungalows sur pilotis ; les plages sont rares, l’île est sale, les prestations sont chères, les petites pensions disparaissent, tout est bisness, le sens de l’accueil est perdu !

N’y allez pas, sauf avec votre bateau et pour dire : j’y étais !

 

 

 

Maupiti est un peu comme la Polynésie d’antan ou comme on se l’imagine ; elle est très peu touristique et pourtant, elle vaut largement Bora Bora ! La passe Onoiau, au Sud, n’est pas facile ; venant de Bora, il faut vous préparer à faire demi-tour si le courant est trop fort.

Le lagon de Maupiti n’est pas navigable mais on peut mouiller derrière les deux motu de la passe et devant le village.

 

 

 

Huahine est à seulement 20 milles à l’Est de Raiatea, elle est restée sauvage et c’est notre préférée. Tout comme Maupiti, la population a été consulté sur l’avenir de l’île et a refusé massivement le projet de construction d’une grosse structure hôtelière, préférant garder leur authenticité.

A l’Ouest, 2 grandes passes permettent d’entrer dans le lagon, juste devant le village principal : Fare. On peut mouiller entre les 2 passes ou devant le plage à gauche du village, c’est beaucoup plus sympa. On trouve tout le ravitaillement nécessaire à Fare ; il n’y a quasiment rien d’autre sur l’île. On peut aussi louer des scooters pour découvrir l’île, c’est le mieux et c’est moins fatiguant que le vélo ! l’île est double : Huahine Nui et Huahine Iti, reliées dans le même lagon par un pont.

 

 

 

Nos mouillages préfères : en naviguant vers le Sud, le mouillage devant l’ancien hôtel Ana Iti (entièrement dévasté par une dépression tropicale en 1998) est fantastique : l’hôtel est abandonné mais on y trouve tous les fruits et fleurs dans les anciens jardins, de quoi à faire un bon plein tout en décorant le bateau. Siki est l’ancien gardien de l’hôtel et si il est un peu mytho sur les bord (il prétend travailler pour le GIP qui n’existe plus depuis longtemps), il est sympa et vous indiquera où trouver des régimes de bananes. (sinon, tous les fruits se trouvent dans la partie nord de l'hôtel : avocat, uru, mangue, pamplemousse, fruit de la passion, carambole ; et les bananiers sont plus au fond, à droite du chemin d'accès)

 

 

 

En continuant plus vers le Sud, on arrive au terminus : la baie d’Avea ; cette grande baie ouverte offre un intérêt tout particulier : nager avec les raies manta ! On mouille dans 10 mètres d’eau, à la limite du bleu turquoise dont la profondeur est de 1,50M jusqu’à la barrière : une véritable piscine à fond de sable de plusieurs hectares.

 

 

 

Juste avant l’apéro, le show des raies commence : c’est fantastique et unique. Et le lendemain matin, elles remettent ça ! Il n’y a aucun danger à nager avec elles mais il faut éviter de les toucher.

 

 

Et pour ceux qui veulent jouer à Robinson, il y a le coté Est de l’île qui est peu fréquenté par les navigateurs, à tord car c’est une bonne escale avant de repartir sur Tahiti. La passe Farerea est large mais elle est parfois impraticable par fort vent d’Est. En remontant vers le grand motu Murimahora sur la gauche, le mouillage est super bien abrité et …..désert ! On débarque à terre par le petit port de Tefarerii d’où on peut se balader dans le village et grimper au sommet de Huahine Iti, à  462 mètres. Coté motu, on peut acheter de la pastèque, une des ressources de l’île.

 

 

 

 

          >>> A suivre : Les Tuamotu . . .